« Du 15 au 26 décembre »
Le passage de frontière, Ressano Garcia
Nous arrivons à la frontière mardi matin tôt car nous souhaitons faire notre test antigénique directement là-bas. D’après nos sources, c’est un nouveau process qui a été mis en place depuis la veille et qui permet dorénavant d’éviter le PCR. Malheureusement, sa mise en place a pris du retard… Après 1h d’échanges avec la douane côté Mozambique, nous comprenons que nous devons faire demi tour pour obtenir un test PCR en Afrique du Sud. Nous ne passerons pas la frontière aujourd’hui mais mercredi.
Le lendemain, dotés d’un test PCR négatif, nous faisons nos visas à la frontière, puis un permis d’importation temporaire du véhicule. En moins de 2h nous sommes au Mozambique.
Les fonds marins de Ponta do Ouro
Nous prenons la route en direction du sud pour rejoindre Ponta do Ouro, un spot réputé pour la plongée. Nous y retrouvons Matthias et Stephie (Lost reception), un couple d’Allemands que nous avions rencontré à Cape Town. Ils sont en contact avec un centre de recherche qui propose une excursion en mer pour aller nager avec les dauphins.
C’est parti, le lendemain on se lève avec le soleil à 4h30 pour notre sortie à 5h du matin. Le temps risque de vite changer. Il ne faut pas traîner si l’on veut éviter la tempête prévue en fin de matinée. Nous embarquons sur un zodiac, les yeux grands ouverts, à la recherche de ces beaux mammifères marins. Après vingt minutes, toujours rien. Ils ne sont peut être pas disposés à nous rencontrer explique la chercheuse avec nous sur le bateau. Peut être au retour. En attendant, nous prenons masque et tuba pour aller voir les fonds marins sous notre embarcation. Nous trouvons quelques coraux à 5 mètres de profondeur, de nombreux poissons colorés gravitent autour. Comme c’est beau ! Malheureusement, nous ne pouvons pas les voir de très près car ils sont encore profonds. A peine remonté à bord, trois dauphins font leur apparition. Ils jouent avec le bateau. Nous replongeons à l’eau et sans un geste, nous nous laissons entourer par les dauphins. Ils s’amusent en s’approchant et nous tournent autour. Tout comme nous, ils nous observent sous toutes nos coutures. C’est un moment magique et intense !
On ne reste que deux jours finalement à Ponta car nos amis Delphine et Louis (Horizon Toubor) rencontrés au Cap nous attendent à Bilene.
Le kitesurf à Bilene
Nous nous arrêtons à Maputo, la capitale, sur notre route. C’est une ville côtière très vivante. On tente de se frayer un chemin avec Uyo entre les vendeurs de noix de cajou, les laveurs de vitres, etc… Il y a de l’ambiance ici.
Nous continuons notre route vers la lagune de Bilene. Delphine et Louis ont commencé a prendre des cours de kite surf et nous ont invité à les rejoindre sur ce spot. Ce sport de nature nous attire bien, nous décidons de nous lancer aussi. La plage de Bilene est parfaite pour les débutants. Nous avons pied partout, il n’y a pas de vagues et l’eau à 27°C est bleu azur. Le moniteur de kite, Guillaume est un français qui fait ses saisons d’hivers ici. Il est très pédagogue et nous apprenons vite. Néanmoins le vent est un petit peu capricieux. Il ne se montre qu’un jour sur deux.
Après 4h de cours à 2 nous maîtrisons le kite (la voile) et la prochaine étape est de se lever avec la planche au pied. Le lagon reste d’huile les derniers jours. C’est magnifique mais le kite ne peut voler, ce sera pour plus tard. Pour le kayak c’est beaucoup mieux. Pagayer quelques kilomètres permet de traverser la lagune pour atteindre l’océan. Au loin, on voit les vagues qui déferlent dans l’embouchure du lagon. L’océan est bien plus agité avec de belles vagues qui s’écrasent sur le banc de sable des dunes derrière la lagune. Des centaines de petits crabes courent le long de l’écume des vagues qui déferlent sur la plage. Nous rencontrons aussi Emmanuel, Fayrouse et leurs deux filles Nora et Sophia qui nous rejoignent à Bilene.
Bilene est un lieu touristique pour les mozambicains de Maputo et les sud africains, mais avec le Covid nous sommes presque les seuls touristes. Dans les rues, les marchands vendent fruits, légumes et produits de la mer. Des échoppes colorées aux toitures en tôle font office d’épicerie. La plupart du temps ces couleurs sont à l’effigie de grandes marques locales comme la bière 2M ou encore l’opérateur téléphonique Vodacom.
Noël à Tofo
Au petit matin, nous prenons la route pour Tofo avec nos amis voyageurs. C’est une destination touristique prisée des backpackers. Connue pour sa belle plage, Tofo a de nombreuses activités à offrir : plongée, surf, kitesurf etc…
Notre trajet vers cette destination est parsemé d’arrêts. À commencer par les étalages de fruits et légumes, une profusion de variétés exotiques. La négoce est de la partie, les prix vont du simple au double mais reste très bas quoi qu’il en soit. Fruits de la passion, ananas, mangues, bananes, tomates, oignons, patates, poivrons, aubergines et j’en passe nous régalerons les jours suivants.
Moins d’une heure après avoir repris la route, bang ! Un bruit de pétard nous surprend. C’est étrange, la voiture va bien, et on ne voit rien aux alentours. Laurène a entendu le bruit dans son oreille gauche, Valentin dans son oreille droite. Le son viendrait donc du milieu de la voiture. Il nous faudra quelques minutes pour réaliser que la bouteille de verre en miel à nos pied a explosé avec la pression sous la chaleur. L’odeur de fleur qui se répand dans l’habitacle aurait du nous mettre la puce à l’oreille (ou au nez pour le coup). On s’arrête rapidement nettoyer avant que le miel ne se répande sous les pédales.
Une dernière pause pour le déjeuner et 200km plus tard nous atteignons Tofo et ses plages de sable blanc. Malgré la haute saison, il y a très peu de touristes. Nous trouvons un campement non loin de la mer pour passer les fêtes de Noël. La nuit tombe rapidement et la fatigue nous emporte. Le lendemain nous découvrons la ville et son marché de bons produits idéals pour préparer le dîner du réveillon.
Faire son marché ici c’est tout un art. Les locaux aiment discuter et souhaitent vous vendre mille et une merveilles de la pêche du jour (ou des jours passés..). Il faut se tenir à la liste de courses, négocier les prix et vérifier que leur balance n’en rajoute pas trop. Emmanuel (Manu) et sa famille (Make your own trails) rencontrée à Bilene nous rejoignent à l’heure de la négociation. Ça tombe à pique, Manu a une balance dans son camion. On ne se fera pas avoir.
Pour nous se sera Langouste et huître pour accompagner le gravelax de thon préparé la veille. Nous sommes agréablement surpris par le prix des langoustes, moins de 6€ le kilo. Nous prenons les plus grosses, une par personne. On passe aux fourneaux, Laurène supervise le dessert aidée de deux petites assistantes.
Nos familles nous manquent, nous sommes tristes de ne pas passer ce Noël avec eux. Heureusement nous ne sommes pas seuls, mais une bonne tablée de huit. Les guirlandes sont faites de coquillages et les oursins font office de boules de Noël. Le repas est délicieux.
Le jour de Noël, le soleil brille, l’océan indien et ses 27°C nous appelle à surfer peu après le réveil.
Joyeux Noël et meilleurs vœux en ce début d’année 2022 !
Bonne année 2022 à vous 2.
Nous vous souhaitons toutes les plus belles découvertes au cours de votre périple.
On retrouve parfaitement l’ambiance africaine que nous avons bien connue durant nos 25 années de carrière en Afrique …
Bravo pour vos commentaires.
Sachez que vous faites des envieux 😉🙂 ! …
Bizz.
Hervé et Grazyna
Merci à tous les deux ! On vous souhaite de même une très belle année 2022 😊 ! Bises, Valentin et Laurène
C’est magnifique vous nous faites rêver 🙏💕
Photos et reportage au top du top
Bonne continuations nous ne manquons pas de suivre 💞💖💕
Bisous à vous 2 💋 💞