#14 Ngorongoro une nouvelle merveille du monde

#14 Ngorongoro une nouvelle merveille du monde

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« Du 30 mars au 8 avril »

Un volcan effondré qui aurait pu être plus haut que le Kilimandjaro 

Le cratère de Ngorongoro est plus qu’un simple safari. Situé dans la vallée du grand rift, l’immense cratère de 32 600 hectares est un écosystème à part entière. Ce petit bijou de la nature regroupe une biodiversité exceptionnelle dans un espace condensé. Une couronne de 600m de haut, habillée d’une forêt dense l’isole du reste du monde. À l’intérieur, la jungle qui l’entoure laisse place à une immense plaine. L’herbe est courte, les arbres se font de plus en plus rares au centre. La vue dégagée permet d’observer les animaux à des kilomètres à la ronde. À l’horizon, la montagne formant l’anneau du cratère est toujours visible par temps clément.

Une biodiversité exceptionnelle 

Les lacs de la plaine regroupent les mammifères qui se désaltèrent, mais aussi tout un panel d’oiseaux notamment des flamants roses, pélicans et grues royales que nous n’avions pas encore croisés. 

Le rhinocéros est l’espèce la plus protégée du parc. Chaque matin, les rangers vérifient qu’ils sont toujours au nombre de 12. Contrairement à celui que nous avions croisé en Afrique du Sud, ici ils ont toujours leurs deux cornes impressionnantes. Dans la journée, nous avons observé cinq individus. Cependant ils sont loin et seules les jumelles permettent d’apprécier l’animal plus en détail.

Les lions peuplent également cette merveille de la nature. Après en avoir observé huit se déplaçant en groupe, nous rencontrons un mâle très imposant. A vrai dire, c’est le premier lion que nous croisons que nous pouvons qualifier de « roi lion ». Sa crinière s’étend sur les deux tiers de son corps. Au niveau des pattes avant, elle descend jusqu’à ses coudes. En plus d’être extrêmement dense, elle est très foncée, presque noire en certains points. Actif, ce mâle alpha est en train d’humer l’air la gueule grande ouverte à la recherche de ses congénères.

Sur le chemin du retour, nous tombons face à un éléphant solitaire. Il est tellement grand que nous l’avons repéré de loin. Après plusieurs safaris depuis l’Afrique du Sud, nous sommes habitués aux éléphants. Néanmoins, celui-ci sort du lot de part son gabarit imposant. 

Tarengire

La veille, sur la route de Ngorongoro, nous avons visité le parc national de Tarengire. Moins spectaculaire que le cratère, il se rapproche beaucoup plus du parc de Mikumi au sud du pays (cf. Article 12: Des belles plages, du kite surf et du snorkelling en famille sur l’île de Zanzibar). Néanmoins nous avons vécu une expérience exceptionnelle au milieu d’un troupeau d’éléphants. 

La saison des pluies ne nous facilite pas la tâche encore une fois. Les herbes ont bien poussé en quelques semaines et les animaux sont moins faciles à observer. Les zèbres et les gnous ont eux migré vers un autre parc, ne se sentant pas en sécurité dans les hautes herbes. Rodolphe est enthousiaste, il profite de chaque animal que l’on croise. Grand fan de la savane, il a vu une sacrée quantité de documentaires animaliers étant petit. Maintenant, il les découvre en vrai dans leurs habitats naturels. Valentin réussit enfin à voir une girafe qui boit, il attendait ce moment depuis le début de notre voyage.

Dans l’après midi, nous découvrons de loin une grande famille d’éléphants. Notre guide, qui connaît ce parc comme sa poche, s’engouffre sur une petite route pour s’en approcher. Il n’hésite pas se garer au plus proche de ces grands mammifères. Dans le véhicule, plus un bruit. Toute la compagnie est émerveillée mais loin d’être rassurée. Les charges d’éléphants sont assez courantes lorsque les véhicules s’approchent trop près, surtout lorsqu’il y a de petits éléphanteaux à protéger.

Cette grande famille a un bébé qu’elle protège avec ferveur. Tout d’abord caché par ses aînés, il apparaît d’un coup en prenant la tête de la marche. La trompe de la mère n’est jamais bien loin pour le protéger. Il s’arrête alors un instant pour téter. La mère le repousse d’abord avant de s’arrêter quelques instants pour son petit. Il lui faut être rapide car moins d’une minute après, elle perd patience et reprend sa marche.

La fin de la vie a trois dans UYO

De retour de safari, Rodolphe fait le plein d’épices à Arusha avant de nous quitter à la fin de la semaine. La vie à trois dans Uyo c’était un peu d’organisation mais que du bonheur de partager ces bons moments entre amis.

Après toutes ces aventures qui s’enchaînent, nous aspirons à nous sédentariser quelques jours. Nous ressentons le besoin de prendre du temps pour nous. Prendre le temps de s’ennuyer, prendre le temps d’écrire. Mais aussi continuer de travailler sur nos vidéos, nous avons pris beaucoup de retard ces derniers temps. Pour compléter la liste, nous avons plein de petits travaux à faire dans le van pour l’optimiser aux conditions de voyage en Afrique. Ces dernières semaines nous avons retrouvé les pistes poussiéreuses. Poussière qui s’infiltre à l’intérieur au fur et à mesure des kilomètres. En Namibie ce sera notre quotidien. On souhaite donc améliorer l’étanchéité des portes et fabriquer des attrapes poussières. L’idée est de la capturer avant qu’elle ne se répande partout. 

Nous nous préparons également à passer la frontière avec le Kenya dans les prochains jours. Affaire à suivre…

La publication a un commentaire

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